On y est : la reproduction des cétacés en captivité est interdite en France. Quel avenir pour les parcs et leurs employés ?
Regardez bien cette image. Elle risque d’être de l'histoire ancienne. Ségolène Royal, Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat (Oui, oui, c'est son titre) a publié un arrêté au Journal Officiel qui interdit la reproduction des cétacés en captivité (Lire le texte ici).Qu'est ce que cela implique ?
- La fermeture des parcs aquatiques
Cet arrêté signe la mort à court terme des parcs aquatiques. En effet, la génération actuelle d'orques et de dauphins est la dernière à vivre en captivité. Les parcs n'auront plus le droit, après cette génération, d'en avoir de nouveaux, que ce soit par reproduction, échange ou capture. Donc, le Marineland d'Antibes (pour ne citer que lui...) peut craindre de mettre la clé sous la porte.
- Et pour les 250 employés ?
Les 250 employés du parc, et surtout ceux qui travaillent avec les cétacés seront licenciés et pour cause, leur raison de travailler vient de leur être enlevé. Donc, cet arrêté vient de promettre à 250 personnes le chômage dès que la génération actuelle de cétacés ne sera plus de ce monde. Et ce gouvernement prétend inverser la courbe du chômage ? Ce qu'il ne faut pas entendre....
- A qui profite le crime ?
Évidemment, les associations de défense des animaux comme la Fondation Brigitte Bardot, Sea Shepherd et la PETA (People for the Ethical Treament of Animals, se félicitente de cette "avancée pour la défense des animaux". Cela dit, certaines de ces associations devraient balayer devant leur porte avant de s'occuper des affaires des autres.
- Conclusion
En guise de conclusion, je tenais à remercier Madame Royal. Je n'arrivais pas à trouver une raison de vous détester, et bien je l'ai trouvée. Durant les derniers jours de votre mandat de ministre, vous avez fait mal à toute une profession. J'espère fort que vous payerez de votre poche les voyages de Whale-Watching pour ceux qui veulent voir les baleines en liberté.
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